Niveau Cinquième

Partie B : Le corps humain et la santé

Chapitre 1 : Le fonctionnement de l’organisme lors d’un effort

A) Les capacités et les limites de l’organisme lors d’un effort physique


1) On observe que, chez ces 3 individus, le rythme cardiaque est plus important au cours de l'effort qu'au repos.
On peut aussi observer que le rythme cardiaque de la fille est légèrement supérieur à celui des garçons.


2. On observe que le rythme cardiaque de l’individu augmente lorsque la vitesse de course augmente. Mais au- delà d’une vitesse de 18 km/h, le rythme cardiaque de cet individu atteint sa valeur maximale (environ 180 battements/min) même si la vitesse de course augmente encore.


3) On observe que, chez cet individu, les mouvements respiratoires (inspiration et expiration) sont plus nombreux (fréquents) et que les volumes d'air inspiré et expiré sont plus importants au moment de l'effort qu'au repos.


4) On observe que la consommation de dioxygène chez ces 3 individus augmente lorsque la vitesse de course augmente. Mais à une certaine puissance de l'effort cette consommation de dioxygène n'augmente plus (c'est la VO2 max).
Maud qui ne fait pas de sport consomme moins de dioxygène et doit arrêter la course plus rapidement alors que Zoè et Ousmane qui ont de l'entrainement peuvent consommer plus de dioxygène et poursuivre leur course plus longtemps.

Notion à retenir :
Au cours d'un effort physique les muscles se contractent plus rapidement et de façon plus importante. Ceci entraîne une réaction des autres organes du corps : le coeur bat plus vite et la respiration s'accélère. Ainsi le fonctionnement des organes est coordonné.
Cependant selon le sexe des individus et leurs degrés d'entraînement le fonctionnement des organes est limité : les rythmes cardiaque et respiratoire ne peuvent plus augmenter : cela correspond aux limites de l'organisme.

B) Les apports en dioxygène et en glucose lors de l’effort

Ce document nous montre la circulation du sang au niveau d'un muscle.
Le sang arrive au muscle grâce à une artère, circule à l'intérieur du muscle au niveau de très fins vaisseaux appelés des capillaires sanguins et repart du muscle grâce à une veine.

Ce tableau nous montre que :
- il y a moins de dioxygène dans le sang sortant d'un muscle que dans le sang entrant dans le muscle (et cette différence est plus grande au cours d'un effort). On peut l'expliquer par le fait que le muscle consomme du dioxygène en permanence (et davantage au cours d'un effort).
- il y a moins de glucose dans le sang sortant d'un muscle que dans le sang entrant dans le muscle (et cette différence est plus grande au cours d'un effort). On peut l'expliquer par le fait que le muscle consomme du glucose en permanence (et davantage au cours d'un effort).


Ce document nous montre que le volume de sang qui circule dans nos organes subit des changements au cours d'un effort.
En effet on observe une augmentation très importante du volume de sang circulant dans les muscles (x10), une augmentation plus faible du volume de sang circulant au niveau du coeur (x3), une baisse du volume du sang circulant au niveau des reins. Seule la circulation de sang au niveau du cerveau ne change pas.
On peut en déduire que plus les organes fonctionnent, plus ils doivent recevoir du sang qui leur apporte le dioxygène et le glucose nécessaire pour avoir de l'énergie.

Ce document nous explique comment le volume de sang circulant dans les organes peut être différents d'un organe à l'autre au repos comme au cours d'un effort.
On observe qu'au repos la grand majorité des capillaires sanguins, qui irriguent les muscles, est fermée (donc il y a peu de sang qui y circule) alors qu'au cours d'un effort tous les capillaires sont ouverts permettant une circulation importante de sang dans muscles.

Notion à retenir :
Au cours de leur fonctionnement les organes utilisent du dioxygène et du glucose pour avoir de l'énergie. Ces éléments sont apportés par le sang qui circule en permanence dans tout le corps.
Plus les organes travaillent, plus ils ont besoin de dioxygène et de glucose et plus la circulation sanguine augmente à l'intérieur des organes pour leur apporter tous ces éléments grâce à l'accélération du rythme cardiaque et à l'ouverture d'un nombre plus important de capillaires sanguins.

 

C) Sport et santé


On observe que le pourcentage de joueuses blessées est moins important si les joueuses ont fait un échauffement complet que si les joueuses ont fait un échauffement limité.


On observe que chez un sportif le volume de sang éjecté à chaque contraction cardiaque est plus important que chez un sédentaire. Chez un sportif les organes reçoivent donc plus de dioxygène et de glucose.


On observe qu'après un entraînement régulier le rythme cardiaque est plus bas qu'avant l'entraînement. Une activité physique régulière permet donc à un individu de moins s'épuiser.

 

Notion à retenir :
Faire régulièrement du sport permet à l'organisme de modifier le fonctionnement de certains organes en particulier le coeur qui augmente sa taille (et donc le volume de sang éjecté est plus important) et son rythme (qui diminue) mais aussi d'éviter les claquages et les déchirements musculaires.